Je voulais vous réaliser ce post plus tôt, mais les microbes ont eu raison de moi il y a deux semaines. Plus d’une semaine dans un état proche d’une flaque, à me trainer tant bien que mal de mon lit au canapé et du canapé au lit. Le bonheur.
Mais le soleil de cette dernière semaine m’a redonné du peps ! Et vous l’aurez probablement remarqué, mais ces derniers temps je trépigne en attendant le printemps.
J’ai envie de fleurs, de couleurs et de soleil. Qui ne nous a pas gâté ce week-end, mais je m’en fous, je confectionnais mes Wagashi tranquillement.
Au départ, j’avais prévu de fêter le nouvel an chinois et de préparer des gâteaux Lune. Mes les Mochi Daifuku de Lisa et Pinterest m’ont rappelés aux Wagashi, ces douceurs qui fêtent aussi les nouvelles saisons. Quoi de mieux que des fleurs pour revenir à mes premiers amours, à savoir le Japon !
Les Wagashi, qui se traduisent littéralement par “dessert japonais”, ce sont ces desserts que l’on sert à l’occasion de la cérémonie du thé. Au Japon, (et en Asie en général, d’ailleurs), les desserts ne sont pas très fort en goût, et ce pour une bonne raison, ils ne doivent pas couvrir la saveur du thé.
Quant à la confection, c’est évidemment tout un programme ! Quand on se lance dans la cuisine japonaise, le mot patience prend tout son sens. Et c’est avec le plus grand respect pour les maîtres japonais que j’ai voulu me lancer dedans.
La base de ces desserts est le haricot. Haricot rouge pour la garniture (Hazuki Koshian), et haricot blancs pour l’enrobage (Nerikiri). Notez l’absence de gluten !
Il faut d’abord préparer les haricots, pour obtenir une sorte de farine (Le “GO” et le “SARASHIAN” (et pas Kardashian)), dont la texture rappelle le velours. Pour ensuite les transformer en pâte, très proche du massepain, mais sans le goût (et ça tombe bien, j’ai horreur du massepain).
Les petites peaux de haricot blanc
La base des Wagashi
C’est looooong, mais arrivé à l’étape de la confection c’est un vrai plaisir de modeler toute sorte de formes. S’installer au calme, voir les formes se créer sous ses doigts et associer les couleurs… j’ai vraiment passé un bon moment, relaxant et méditatif.
Mes humbles Wagashi sont évidemment loin de ressembler à ceux des vrais maîtres japonais !
Pour cette fois, pas de recette, je vous laisse avec trois vidéos super bien détaillées, qui expliquent étape par étape, comment procéder !
J’ai pour ma part utilisé des haricots blancs “de chez nous” et des haricots rouge que vous trouverez dans les boutiques japonaises. Je pense que l’on peut trouver du Azuki Koshian (pâte de haricot rouge sucrée) tout fait, mais pour la pâte Nerikiri (l’enrobage de haricot blanc), il faut retrousser ses manches !
Ensuite, pour modeler les formes, je me suis servie de tout ce que j’avais sous la main (baguettes, spatules, cuillères etc).
Passez une belle semaine et vivement le printemps !